Festubert, les 23 et 24 novembre 1914
Le 23 novembre 1914 eut lieu un violent fait d'armes qui allait impliquer les deux divisions indiennes (Meerut division et Lahore Division). C'est à Festubert qu'eut lieu ce "coup de main" allemand. La contre-attaque qui s'ensuivit allait permettre à certains hommes de se distinguer par leur héroïsme et leur bravoure.
Relève dans la nuit du 22 au 23 novembre 1914
Durant la nuit du 22 au 23 novembre, la 7ème division indienne (Meerut) est en partie relevée par la Lahore Division sur le front de Festubert. C'est un front d'environ 2 kilomètres, une position stratégique dans le dispositif allié puisqu'il forme la jonction entre le Corps Indien et la 21ème Armée française du général Maistre. Le temps très froid et la neige rendent les conditions de vie extrêmement difficiles. Les hommes en ligne sont peu habitués à ce genre de climat. Le moral n'est pas élevé. Face à eur le 112ème régiment d'Infanterie Badois (112 IR). Depuis son arrivée, queques jours plus tôt, le régiment allemand creuse des boyaux qui s'approchent de plus en plus de la ligne indienne. Lors de la relève, les officiers font part de leur inquiétude à leurs homologues. Ils s'attendent à être attaqués à tout moment. La prudence est donc de mise. Chaque bruit suspect fait l'objet de la plus grande attention.
L'attaque allemande
L'aube se lève à peine, le 23, quand un déluge de feu s'abat sur la tranchée du secteur centre. Les Indiens sont surpris, c'est la panique. Les officiers ont les pires difficultés à imposer le calme. De nombreux Indiens s'enfuient. Beaucoup sont tués en sautant au-dessus des parapets. Probablement grisés par la panique de leurs adversaires, les Allemands sortent des boyaux et avancent sans difficulté dans les tranchées indiennes.
Dans le secteur de droite, la panique gagne aussi les rangs du 58ème Rifles (58th Rifles Frontier Forces). De nombreux Indiens fuient vers l'arrière. Néanmoins des hommes réussissent à tenir les positions jusqu'à 16 heures 30 sous un déluge de grenades. La situation est de plus en plus critique. Les pertes nombreuses.
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